Si Versailles est bien connue pour ses jardins à la française signés Le Nôtre, quelques merveilles de verdure se cachent bien loin des grandes allées et des flots de touristes du Château. Notre sélection de trois perles cachées en plein Versailles.
Le domaine de Madame Élisabeth
Le domaine de Madame Élisabeth ou domaine de Montreuil couvre une vaste étendue de 8 hectares de jardin, abritant un petit château et une Orangerie. Le domaine accueille les visiteurs lors d’expositions, ou pour de simples balades. Ce jardin fut de tout temps lieu de vie, où la petite Élisabeth, sœur du roi Louis XVI, jouait enfant sous les yeux de sa gouvernante. Adulte, elle y accueillit malades et badauds dans son dispensaire, cultiva quelques herbes médicinales, et écrivit à son frère, le roi, aux périodes les plus sombres de la Révolution Française. En franchissant les portes, vous découvrirez un joli parc d’inspiration anglo-chinoise, pourrez parcourir des allées verdoyantes, découvrir des niches écologiques, et contempler un séquoia, le tout dans un calme qu’égayeront quelques cris enfantins…
Pour s’y rendre :
73 avenue de Paris, Versailles
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Un nom bien surprenant pour un lieu qui l’est tout autant. Ce jardin n’est rien de moins que le parc aménagé pour la comtesse de Balbi, maîtresse du comte de Provence, frère de Louis XVI, et futur Louis XVIII. Ici, nul besoin de chercher une quelconque bâtisse, car tout a disparu. Demeurent pourtant, pour le grand plaisir de quelques connaisseurs, une rivière, une grotte, ainsi qu’un belvédère surplombant le parc. Pénétrer le Jardin Balbi, c’est plonger dans la verdure au cœur de la ville, découvrir un jardin à l’anglaise loin du présent et des hommes, et s’émerveiller à la rencontre d’un palmipède, d’une couleuvre ou d’un lézard vert.
Pour s’y rendre :
A côté du Potager du Roi
12, rue du Maréchal Joffre, Versailles
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C’est ici, dit-on, que Marie-Antoinette prit connaissance des premiers remous de la Révolution. Au cœur d’un jardin à l’anglaise au centre du domaine du petit Trianon, se dessinent les sentiers ombrageux de la colline artificielle des escargots. Là, un cours d’eau, plus bas, le bruit d’une cascade puis une grille. Dans la pénombre, la grotte où la bien jeune Marie-Antoinette se retirait des folies et des affres de la cour.
Pour s’y rendre :
Se perdre dans le Jardin Anglais du Petit Trianon
